L’Andorre demande formellement son admission au FMI

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Au mois de janvier dernier, l’Andorre a entamé les formalités pour pouvoir adhérer au Fonds Monétaire International. L’admission au sein de cet organisme offrira à la Principauté une solvabilité internationale qui à son tour contribuera à améliorer le rating du pays.

Avec l’inclusion de l’Andorre au FMI, qui compte actuellement 189 pays membres, le pays cessera d’être l’un des cinq pays qui sont actuellement membres des Nations Unies, mais qui n’adhèrent pas au Fonds Monétaire International.

Que supposera l’adhésion au FMI pour l’Andorre ?

Tout d’abord, l’inclusion à cet organisme est un aspect important pour les relations internationales de l’Andorre, qui bénéficiera d’un label de crédibilité et garantie au niveau mondial. L’admission au FMI est une garantie de l’accomplissement des préceptes d’information internationale et transparence. Et ce fait confèrera à l’Andorre une plus grande crédibilité et solvabilité sur les différents marchés.

En outre, avec l’adhésion au Fonds Monétaire International, l’Andorre pourra bénéficier d’une formation et assistance technique en sujets financiers ou statistiques, et même bénéficier d’un financement en cas de besoin.

Finalement, les agences de rating (probablement sur recommandation du Parlement Européen et de l’Union Européenne dans le domaine de l’Accord d’Association entre l’Andorre et les 27 états-membres) valorisent de façon positive l’inclusion de l’Andorre dans cet organisme, vu que cela implique une preuve de plus des actions menées à bien pour régulariser sa situation dans le panorama financier international.

À quel moment l’inclusion sera-t-elle effective ?

Le processus d’adhésion dure environ un an. Après avoir présenté la demande d’admission auprès de la directrice générale de l’organisation, une voie d’assistance avec l’un des directeurs exécutifs du FMI sera instaurée.

Ensuite, l’Andorre recevra la visite d’une délégation technique du FMI, qui sera chargée de faire la proposition de la contribution d’adhésion que doit payer la Principauté (tout comme le reste des États membres). Ce coût est calculé en fonction des aspects macroéconomiques comme le PIB, la variabilité économique, le degré d’ouverture ou les réserves internationales.

L’étape suivante est l’analyse du travail de cette délégation par la direction du FMI, qui présentera une résolution qui devra ratifier le comité des gouverneurs de cet organisme. À son tour, le M. I. Govern d’Andorra devra également corroborer le document final.

Une fois que tout cela est validé, le matériel de ratification qui devra être accepté par le Consell General del Principat sera mis à disposition. À partir de cet instant, l’intégration du pays au FMI serait un fait.